Porridge d'automne: pomme - cannelle - vanille
ceci est un discours promotionel pour l'avoine.
elle me charge de vous dire qu'elle vous veut du bien, et que vous devriez l'inviter à votre table souvent.
en effet, elle est notamment riche en fibres, vitamines et minéraux, parmi lesquels nous citerons (liste très très non exhautive)
- le phosphore, bon pour les os, les dents, la régéneresence des tissus
- la mayonnaise le manganèse, qui facilite plusieurs processus métaboliques
- le magnésium, faut-il encore le présenter? bon, OK.
il participe au développement osseux, à la santé dentaire, au système immunitaire; pour rappel, une carence en magnésium génère de la fatigue, un état anxieux, des crampes, des difficultés à se concentrer, des maux de tête... etc.
- du fer: entre manger de l'avoine et sucer des clous, pour ma part le choix est vite fait.
- du sélénium: des fragments de Lune! héhé. pardon je m'égare. anti radicaux libres.
- vitamines B1 et B5: transmission de l'influx nerveux, hémoglobine (comme dans les films d'horreur)
- cuivre et zinc: cicatrisation, collagène, lutte contre les radicaux libres, interaction avec plusieurs hormones.
bref, un bon bol d'avoine envoie tout plein de petits soldats dans votre organisme pour défendre avec panache et bravoure les fonctions essentielles de l'Etat que nous sommes.
j'ai porté à ébullition moitié eau moitié lait végétal, avec de la vanille et de la cannelle.
ensuite j'ai versé mes flocons d'avoine, et j'ai remué dans le sens horaire (petite manie rituelle personnelle, faites comme vous voulez) avec une cuillière en bois (idem; sans doute une réminiscence de ma vie dans un cottage au XIXe siècle) jusqu'à épaississement.
en fin de cuisson, j'ai rajouté une demi-pomme, laissé quelques minutes de plus, puis servi avec un peu de yaourt (de soja) à la vanille.
et un thé.
et un bon livre (les Arcanes féériques, d'Amandine Labarre)
une petite anecdote sur l'avoine, pour briller en société.
l'Ecosse cultive abondamment l'avoine, car le sol permet difficilement de produire du blé.
l'avoine tient donc une place prépondérante dans l'alimentaiton écossaise.
quand en 1755, Samuel Johnson publia "A dictionary of the English Language" le premier grand dictionnaire de l'anglais, voici ce qu'on trouva à l'entrée avoine: "céréale que les Écossais consomment, mais que les Anglais ne donnent qu'à leurs chevaux".
les Ecossais rétorquèrent « Voilà pourquoi l'Angleterre a de si bons chevaux et l'Écosse, des hommes aussi valeureux! »