Flageolets ail, piment et persil
j'ai toujours trouvé que le flageolet n'était pas un aliment noble.
exactement comme les petits pois en boîte.
déjà, rien que le nom n'a rien de vendeur, et j'ai presque peine à l'écrire ici (si si, je vous jure! je suis un peu snob je vous rappelle, et très Lion accessoirement), ça ne fait partie d'aucune "grande recette", c'est l'aliment de la flemme et de la facilité.
j'en mange, pourtant, mais je ne le dis pas.
bon, ben là, je vous le dis.
pourquoi? je ne sais pas...
sans doute parce que j'avais envie de vous encourager à manger de l'ail, ce mal-aimé. 🧄🧄🧄
si vous n'êtes pas d'ascendance transylvanienne, veillez à en consommer fréquemment car il améliore la circulation sanguine, abaisse la tension artérielle, renforce les défenses immunitaires, fortifie le cœur, protège des infections, il soigne l’asthme et les maladies de la peau.
c'est donc un alli(ac)é de taille pour lutter contre des problèmes sanitaires d'actualité.
pour profiter de ses bienfaits, je vous propose de le préparer pour cette recette pas très cuit + cru.
ingrédients (2)
- 1 boîte de flageolets si possible extra fins, mais bon, osef en fait
- 2 gousses d'ail, voire 3 pour les plus téméraires
- un petit bouquet de persil (5-6 brins quoi)
- St Hubert végétal ou autre margarine, mais végétale, merci
- sel et piment
préparation
hacher l'ail et le persil (séparément).
faire fondre à feu très doux une cuillère à soupe de St Hub dans une casserole.
y ajouter la moitié de l'ail, laisser dorer quelques instants, ajouter la moitié du persil, laisser cuire ensemble quelques minutes, puis ajouter les flageolets et leur jus et remuer.
augmenter un peu la flamme pour que ça chauffe vite, mais pas trop quand même.
quand c'est prêt, servir dans une belle assiette, comme ça, ça les rehausse un peu, et parsemer du reste de persil et d'ail frais.
mélanger, saler, pimenter, c'est prêt!
et oui, je sais, c'est pas bien de lire en mangeant, mais ça a toujours été un grand luxe pour moi.
et comme j'ai achevé, sans regret, la pauvre Emma Bovary, je retourne avec délectation dans les bras de la belle Manon, qui me conduira logiquement à la suite dans ceux de Marguerite Gautier.