chaque fois que je fais du riz, je m'en garde pour le frire.
bon, là, vu la quantité, j'ai fait exprès lol.

mais je voulais partager avec vous une "nouvelle" façon de faire cuire le riz.
je suis rarement satisfaite de mon riz.
je suis donc tombée sur une recette de my dear Jamie, dans je-sais-plus-lequel-de-ses-livres (j'en ai trois, hihi et quelques revues ) et j'ai beaucoup aimé la texture et le ... euh... non-collant quoi.

donc maintenant, je le fais comme ça et c'est trop bien! (vous moquez pas SVP)

j'utilise de l'eau filtrée pour le trempage et la cuisson.

ingrédients

- un verre de riz
- 1 gousse de cardamome, 1 feuille de laurier, 1 clou de girofle
- des épices: curcuma, ail semoule, piment
- du St Hub/ de la margarine végétale
- légumes verts: poireau, épinard

préparation

faire tremper le riz dans un bol environ 15 minutes. 
rincer rapidement, puis mettre dans une casserole avec 2 verres d'eau, et les épices de votre choix; pour moi, cardamome, laurier, girofle, curcuma, ail et piment.

couvrir et laisser cuire 7 minutes, puis sortir du feu et laisser reposer à couvert 7 autres minutes.

faire fondre la matière grasse dans une poele.
ajouter le riz.
faire sauter à feu vif (très vif hein... au max, quoi)
mélanger souvent en raclant le fond et faire cuire jusqu'à ce qu'il dore et crépite.

pendant ce temps (quand vous mélangez pas, quoi) , laver les légumes verts, couper ceux qui ont besoin d'être coupés, et faites les blanchir rapidement à l'eau de Javel bouillante.

assembler ensuite le tout, un peu comme les Avengers, mais avec beaucoup de Hulk   

enjoy!

inspiration italienne aujourd'hui! (oui, encore... on ne se refait pas, que voulez-vous! en plus je vais avoir une stagiaire italienne à la rentrée, qui a étudié la littérature française médiévale. ça va... parlare!)

ça ressemble pas mal à une recette de pseudo pizza que j'avais trouvée quand j'avais 13 ans, que j'avais dû tanner ma mère pour la faire, en plus y avait genre "fais-toi aider par un adulte pour manier la poele" et bon, elle avait bien voulu, mais on sentait que c'était pas de gaîté de coeur lol.
pourtant au final c'était très bon, et malgré tout l'amateurisme du truc, j'en ai gardé un souvenir gustatif assez ancré.

les proportions sont à bisto de nas, fiez-vous à la texture.
et bien sûr, si vous voulez mettre autre chose que de la tomate, faites vous plaiz! (mais pas de viande, attention Big Valkyrie is watching you)

ingrédients

- farine
- huile d'olive
- levure
- sel
- 2 tomates bien mûres
- origan (sec c'est bien, frais c'est mieux. plantez-en ça pousse tout seul!!!)

préparation

mettre la farine dans un saladier, avec la levure et le sel.
ajouter de l'eau tiède pour faire une pâte un peu épaisse.

verser un trait d'huile d'olive, généreux quand même, et mélanger soigneusement.

préchauffer le four à 200°.

verser la pâte dans un moule.

laver les tomates et les trancher en rondelles (ou pourquoi pas en dés) et les enfoncer dans la pâte (ou mélanger si c'est DD   )

enfourner au moins 35mn (vérifier la cuisson avec un cure-dent)
laisser refroidir avant de servir.

je l'ai enduit d'huile au pinceau avant de l'apporter à table, et proposé une petite sauce crème + origan + piment + sel + huile, ça a bien plu!! 

courgettes, le retour.

à l'indienne cette fois.

ingrédients

- 1 belle courgette
- 1 boîte de pois chiches
- huile de sésame
- curcuma
- graines de moutarde et de cumin

raïta

- 1 yaourt de soja nature
- 1 petit oignon nouveau
- quelques brins de menthe fraîche
- graines de sésame
- sel
 

préparation

dans une sauteuse, verser l'huile de sésame et faire chauffer à feu moyen.
ajouter ensuite le curcuma et les graines.
laisser se mélanger quelques instants, puis ajouter les pois chiches égouttés.

pendant ce temps, laver et trancher la courgettes. des petits dés sont appropriés (plus joli, plus vite cuit).
remuer régulièrement les pois chiches pour les faire dorer.

pendant ce temps, vous pouvez aussi faire du riz.

ajouter la courgette dans la sauteuse, mélanger, laisser cuire une demi douzaine de minutes à feu moyen-vif.

pendant ce temps, faire la raïta: brasser le yaourt nature, le saler, et y mélanger la menthe et l'oignon ciselés; goûter pour équilibrer les saveurs à votre convenance. finir avec quelques graines de sésame.

voilà, c'est prêt! il ne vous reste qu'à dresser joliment tout ça. 

comme j'aime pas l'été, j'aime pas le mot non plus , mais je trouve que Summer ça passe (a Midsummer night's dream, Summer Phoenix, Donna Summer ♪♫♫♪♪). 
bref par contre, les fruits d'été, ça j'aime (il faut bien une consolation  ) et j'ai trouvé (pour une fois!) des abricots mûrs et sucrés, parfaits pour un petit déjeuner fruité et vitaminé. ce sont d'ailleurs les seuls dont j'ai réussi à faire quelque chose... j'ai mangé tous les autres comme ça!! 

ingrédients (2)

- 2 beaux abricots bien mûrs
- 2 yaourts végétaux (soja pour ma part)
- sirop d'érable, sinon d'agave
- herbes aromatiques: menthe et fleurs de basilic ici, mais je sais que certain/es aiment associer l'abricot et le thym ou le romarin...

dans la mesure du possible, un joli contenant transparent

préparation

laver et trancher les abricots, brasser le yaourt.

dans le pot, commencer par recouvrir le fond de morceaux d'abricots. ajouter des herbes si vous avez choisi le thym ou le romarin, puis verser une cuillère à soupe de sirop d'érable.  verser ensuite le 1er yaourt. redéposer dessus de l'abricot des herbes, du sirop, puis recourvrir du second yaourt. terminer par des fruits et des herbes.

laisser reposer quelques instants, le temps que les ingrédients "fassent connaissance" (je trouve ça très important, un peu comme dans une recette magique, ça donne de la "puissance" aux aliments; ça vous laisse le temps de faire le thé ou le café et même de mettre de la musique... moi c'était ça: Metallica - Load)

c'est prêt, et c'est joli, et c'est bon.

hello Moumou!! 

nan mais les épinards c'est trop bô!!! 

ils commencent à se faire rares sur les étals, mais cherchez du côté des surgelés, on trouve des épinards en feuilles entières, c'est aussi joli que les frais, et plus agréable à cuisiner que les palets!

pensez à manger beaucoup de légumes feuillus et verts: ils apportent du potassium, du magnésium, des vitamines A, C, E, plusieurs du groupe B et K., des phytonutriments : du béta carotène, de la lutéine, de la zéaxanthine et de petites quantités d'oméga-3.(la lutéine et la zéaxanthine aident à la protection des cellules et des yeux, et des dommages causés par les radicaux libres et le vieillissement ), des bioflavonoïdes, du manganèse, des folates... 

ingrédients

- des épinards frais ou décongelés
- du St Hub bio et végétal (ou votre marque préférée)
- 1 gousse d'ail
- 1 clou de girofle
- 1 feuille de laurier
-  graines de moutarde et de cumin
- sel, piment
- crèèèèèèèèèèèèèème!!!

préparation

faire fondre le St Hub dans une sauteuse. ajouter toutes les épices (sauf le sel), l'ail haché et le laurier, mélanger un peu.

faire revenir les épinards dedans. hmmm, des épinards au beurre 

saler en fin de cuisson, servir dans un bol, arranger joliment, arroser de crème mais laisser les épinards affleurer un peu, et bon appétit! 

bon, j'ai pris de la panisse toute prête du magasin bio (et parce qu'elle était à -20% en fin de vie) mais vous pouvez la faire vous-même aussi, c'est pas compliqué.
agadez par là, si besoin. 

si vous avez la flemme de vous mettre en cuisine (parce que ça vous fait suer, hahaha lol Ephée) ce plat ne vous demandera pas trop d'effort (mais plus que d'ouvrir un paquet de surimi et un pot de mayonnaise, soyons honnête. venez ici que je vous tape sur les doigts)

bon je vais quand même pas vous expliquer comment on découpe des tranches de panisse, comment on pose de la mozzarella vegan dessus, qu'on passe au four le temps de faire fondre et dorer tout ça,  ni comment on dépose un peu de tomate fraîche ou en boîte, un peu d'origan et d'huile d'olive?

voilà je vous ai rien dit! 

continuons avec Valkyrie's army of cats: Oscar, disciple du Bouddha

pour changer des courgettes, des aubergines!! 

je sais que beaucoup de gens n'aiment pas manger la même chose plusieurs jours de suite, pour ma part, ça ne me dérange pas du tout (problème de riche, d'ailleurs... )
avec un peu d'imagination, il y a vraiment d'infinies possibiltés de préparer les légumes.
il suffit de lorgner du côté des traditions culinaires des autres pays quand on manque d'inspiration: Italie, Orient, Moyen-Orient, Amérique du Sud, Afrique, Espagne...

moi qui "collectionne" les livres de cuisine, j'ai énormément de plaisir à aller dans ma bibliothèque, sélectionner quelques ouvrages (végé et non végé), m'asseoir sur mon canapé avec ma pile de livres, retrouver les jolies cartes postales et photos que je glisse dedans comme marque-page, feuilleter, choisir, regarder les alléchantes illustrations, un chat sur les genoux qui essaie de m'empêcher de lire , un autre qui va se coucher sur la pile de livres , et faire mon choix... ces petits rituels font partie intégrante de ma préparation du repas.

je trouve ça infiniment plus précieux, plus méditatif et conscient que de taper sur google "aubergine recette".
mais oui! moi blogueuse, je vous encourage à lâcher un peu le net, et flâner dans les livres, vous savez ces objets bientôt en voie de disparition... 
le poids de l'objet, le bruit des pages qui se tournent, la sensualité du papier, le temps de prendre le temps... 
à trop vouloir aller vite, ne perd-on pas le sens des choses?

tiens cela me rappelle une conversation hier, avec mon collègue.
il me recommande, si je dois prendre le train Toulouse-Bordeaux, de télécharger des épisodes sur mon téléphone pour "mater une série" car le réseau est mauvais et il ne faut pas compter sur le streaming.

je lui ai répondu que je ne regarde pas de série,  que je n'ai pas de portable, mais qu'en voyage, je prends toujours un livre.
pas de panne de batterie, pas de faiblesse de réseau, meilleure carte graphique ever: l'imagination.

et que bien souvent, je ne l'ouvre même pas, parce que l'essence du voyage (aussi petit soit-il) ne commence-t-elle pas justement par le trajet?
je me connecte au monde extérieur, au paysage, à l'architecture, aux nuages, et cette connexion-là ne lâche jamais.

voyager la tête baissée sur un écran, à avaler des images artificielles, pensées pour nous "distraire" (j'aime le double sens de ce mot ) pour "accélerer" le temps, ne pas s'ennuyer, meubler le trajet... renoncer au moment présent, en somme. s'étourdir avec de la fiction pour échapper au présent, celui qu'on ne vit qu'une fois et qui ne reviendra jamais...

carpe diem, c'est plus à la mode il faut croire.... carpe info /vidéo /notif /mise à jour, etc.

il m'a juste dit "ah oui, c'est vrai... on ne fait plus attention à tout ça..." 

alors, lisez la recette, inspirez-vous-en si ça vous dit, mais faites la cuisine avec pleine conscience, amour et gratitude.
que vos plats vous fassent voyager sans bouger, parce que vous les préparez et vous les mangez en les savourant, pas en regardant vos notifs, ou en rattrapant vos épisodes en retard d'une série à la mode, de celles "qu'il faut absolument avoir vues" pour avoir un sujet de conversation en société.
vous ferez ça plus tard. 
manger est plus important. ce que vous mettez dans votre corps, (et dans votre cerveau!) est capital.

mettez-y du beau, du bon, du joyeux, il vous le rendra bien.

ingrédients (2)

- 2 aubergines
- 2 cuillères à soupe de St hub (ou toute autre margarine végétale)
- une vingtaine de feuilles de sauge (fraîche ou séchée)
- 1 feuille de laurier
- ail semoule (de l'ail frais serait mieux niveau nutritionnel, mais l'ail semoule permet de "paner" et dorer l'aubergine... à vous de voir)
- sel poivre

préparation

faire bouillir une casserole d'eau avec du sel, et préparer le panier vapeur.

laver et essuyer les aubergines, puis les débiter en rondelles assez épaisses.
les mettre à cuire 7 à 10mn à la vapeur avec le laurier. cela les gorgera d'eau et limitera l'absorption de gras à l'étape suivante.

pendant ce temps, préparer le beurre de sauge: faire chauffer à feu doux le St Hub dans une poele, puis y ajouter les feuilles de sauge hachées (les Italiens ajoutent souvent du jus de citron aussi, à vous de voir!).

égoutter les aubergines, saupoudrer généreusement le beurre de sauge d'ail semoule, et déposer rapidement les rondelles d'aubergine dedans, et monter le feu à moyen-vif.
pendant qu'un côté cuit, saupoudrer la face à l'air libre d'ail semoule avant de les retourner.
il faudra normalement procéder en plusieurs fois, sauf si vous avez une énooooorme poele.

réserver au chaud en attendant de tout faire cuire.
servir avec ... autre chose, si vous avez très faim, mais peut suffire pour un repas frugal-mais-raffiné.

je vous ai parlé de George le sournois? (ici avec son frère Orion)
je sais qu'on ne juge pas sur les apparences, mais là tout de même... avouez qu'il porte bien son nom! 

vous étiez prévenu/es pour les courgettes.
no backsies.

ingrédients

- courgettes
- pommes de terre
- 1gousse d'ail
- sauce tomate
- huile d'olive
- basilic
- sel poivre, ou piment

préparation

plutôt facile: laver les légumes, les débiter en rondelles, et les faire cuire une dizaine de minutes à la vapeur, avec du laurier, tiens!

puis préchauffer le four à 180°.

verser un fond d'huile dans un plat à gratin, puis déposer une première couche de légumes et d'ail émincé.
napper de sauce tomate, verser un filet d'huile, ajouter un peu de basilic, saler-poivrer... recommencer!

ensuite, il suffit d'enfourner une quinzaine de minutes, et les saveurs italiennes s'offrent à vous!! 

je me rappelle les années précédentes, avoir dit du mal des courgettes.
ça a goût à rien, et gnagnagna.
est ce que je le pense toujours?
mmm... oui. 

mais bizarrement, celles que j'achète maintenant (et tous les autres légumes aussi) sont cultivées près du couvent de ma ville, sans pesticides et par des personnes handicapées, et du coup, believe it or not...  ça n'a pas le même goût (au sens propre et figuré, d'ailleurs). donc j'en achète toutes les semaines.

donc voilà, maintenant que je me suis justifiée je vous ai expliqué, je me sens mieux avec moi-même et je peux vous proposer des recettes.

ingrédients (2)

- 1 belle courgette, bio si possible
-  huile d'olive
- 1 citron
- basilic, sauge 
- quelques câpres
- piment en poudre 
- sel

préparation

laver la courgette, et bien l'essuyer. la découper finement, à l'économe, à la mandoline, ou au taille-crayon à légumes, ou par tout autre moyen à votre convenance, du moment que c'est fin.

mettre dans un plat creux, ou mieux, un bocal. arroser d'huile, du jus du citron, des herbes ciselées, de sel et de piment.
laisser reposer une heure ou deux, en mélangeant de temps à autre.

disposer dans des assiettes, aussi joliment que possible, agrémenter de câpres, d'un peu de piment et d'herbes.

et voilà un plat qui donne beaucoup de satisfaction en demandant peu d'efforts!